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un hydre à trois têtes psalmodiant ses poly-mélodies

Èlg (Opéra Mort, Orgue Agnès) compose de nouvelles chansons à tiroirs et convoque deux musicien·nes mutant·e·s dont l’imagination, la personnalité et l’élasticité quasi végétale, dépassent toutes les attentes dès les premières répétitions.

Èlg et La Chimie est un hydre à trois têtes psalmodiant ses poly-mélodies dans des chansons qui s’entrechoquent comme autant de petites galaxies donnant naissance à une nouvelle carte du ciel pop.

Accompagné par Marie Nachury, musicienne vertigineusement polyvalente et ambidextre, aussi à l’aise dans des orchestres de musique savante (Furvent, le Grand Sbam, l’Arfi) que dans des bacchanales rock tentaculaires (collectif Dur et Doux, Brice et sa Pute) chante, joue de la basse de la main gauche, de l’orgue de la droite et actionne par les pieds deux pompes à flûtes en marbre. C’est un ange. C’est une sorcière.

Johann Mazé (France Sauvage, Lord Rectangle) alias l’homme aux 400 mains et 800 pieds. Son jeu est un curieux mélange de froid, de chaud, de raide, de souple et d’incroyablement organique. Il sait faire danser n’importe quel être vivant puis l’asseoir en un clic. Il sort même de sa mallette des pads électroniques construits sur mesure par une ancienne de la NASA.

Èlg : voix, guitare

Marie Nachury : voix, basse, percussions et clavier

Johann Mazé : percussions, voix, électronique