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De quoi faut-il s’affranchir pour être libre ? C’est la question pas si banale que posent Georgia Rushton et Jérémie Nicolet, inspiré·es par l’infinité des possibilités offertes par le grand air. Comment marquer un arrêt dans un monde qui mène une course effrénée contre le temps ? En pleine nature, les deux artistes ont retrouvé cet affranchissement des contraintes qu’iels connaissaient plus jeunes. Le ciel s’ouvre et l’éternité s’invite à perte de vue. Courir le cœur battant, exploser de mots comme un volcan, chahuter et rire aux éclats et toujours être perméable à tout, sans limite. Dans « Hautes Zerbes », on parlera une langue secrète. On dansera comme des robots, on jouera irrévérencieusement et on cartographiera un terrain imaginaire, où tout est choix et où rien n’est devoir, où nous sommes toustes des pirates en rêve d’aventure, où le foisonnement ludique de l’esprit de l’enfance nous rappelle que notre réalité dépend de ce que nous en faisons.

Lors du renouvellement de sa convention régionale, la Compagnie L’Alakran (Oscar Gómez Mata) a souhaité mettre sa structure et ses moyens de production au service de projets artistiques menés par des artistes en début de parcours. « Hautes Zerbes » est le deuxième opus de cette initiative nommée ParMobile. Georgia Rushton et Jérémie Nicolet se rencontrent au sein de la Compagnie 100% Acrylique à Genève. D’origine suisse et anglaise, Georgia se forme à La Manufacture à Lausanne. Jérémie, lui, intègre la filière préprofessionnelle du Conservatoire de Genève, puis l’Ecole de théâtre des Teintureries. Leurs formations leur confèrent un langage scénique mixte, entre danse, chant, humour et comédie musicale. En 2021, iels créent leur premier spectacle commun, « Histoires Naturelles », au festival Été au Verger.