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Deux enfants trouvent un jour un œuf de dragon dans leur jardin. Cela pourrait être le début de n’importe quelle histoire fantastique… sauf que celle-ci se passe de nos jours à Cossonay !

Et c’est sans compter la réaction des parents découvrant un bébé dragon qui prend leurs enfants pour maman. Cela donne lieu à des situations cocasses, comme lorsqu’il faut, bon gré, mal gré, apprendre à voler au jeune dragonneau.

Jusqu’au jour où, au cours d’un vol entre Cossonay et La Sarraz, l’aîné des deux garçons, Lysandre, fait une découverte extraordinaire : il n’est pas le seul jeune dragonnier.

Plusieurs œufs ont été cachés et confiés à des enfants. Par qui ? Pourquoi ? Enfants et parents mènent l’enquête.

De Vallorbe au Val de Travers, en passant par Cossonay et le Mormont, Humour, rêve, aventure et rebondissements attendent les jeunes lecteurs, à partir de 8 ans.

Extrait

C’est une Émilie en larmes, accompagnée de sa maman qui sonna ce soir-là vers vingt-deux heures chez les parents Lysandre.

– Bon sang, qu’est-ce qui se passe ! grogna Bernard, le papa.

– Ou bien c’est un type qui a trop bu, ou bien c’est la sonnette qui sonne toute seule, ajouta Maman.

C’était Émilie.

– Feu d’Orage est parti, et Clair de Lune aussi, maintenant ! dit-elle en pleurant, avant même d’entrer. Je ne veux pas perdre mon dragon, elle ne m’a pas attendue !

Au galetas, il y eut un grand bruit.

– Oh, non, Etoile, s’il s’en va… Bernard, va réveiller Lysandre, tant pis, il faut qu’on sache où retrouver nos dragons s’ils s’en vont comme ça !

Habituellement, Lysandre avait le sommeil si profond qu’il fallait vraiment le secouer pour le réveiller, mais là, bizarrement, il était déjà assis dans son lit.

– Il se passe quelque chose de bizarre, murmura-t-il en se frottant les yeux.

Biographie de l’auteure

Bénédicte Gandois enseigne le français au gymnase Provence, à Lausanne. Plusieurs de ses écrits ont été primés en France et en Suisse. Elle a publié plusieurs ouvrages pour la jeunesse ainsi que dans différentes revues musicologiques et de poésie.

Ce roman a reçu le soutien du Canton de Vaud,
de la Commune de Cossonay et de la Fondation Engelberts.