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Shany Morcaut poursuit actuellement un master en sciences historiques, avec une spécialisation en archéologie, à l'Université de Neuchâtel. Ses recherches, initiées lors de son mémoire de bachelor et approfondies dans le cadre de son master, portent sur les vestiges anthropiques lunaires et les potentiels archéologiques liés à l’étude de la conquête spatiale.

Diplômée d’un bachelor en lettres et sciences humaines, elle a participé à plusieurs campagnes de fouilles en Suisse et réalisé des stages au sein d'institutions muséales en Suisse et à Chypre. Parallèlement à son intérêt pour l’archéologie spatiale et contemporaine, elle co-dirige un projet de prospection archéologique dans le canton de Neuchâtel avec trois autres étudiants.

Résumé

L’archéologie lunaire, discipline encore jeune, permet à travers l’étude des vestiges matériels et des traces anthropiques de repenser l’histoire de la conquête spatiale sous un nouvel angle. Premier corps céleste exploré par l’homme, la Lune offre un terrain d’étude unique où, en l’absence d’atmosphère, les traces humaines sont préservées des processus de détérioration observés sur Terre. Ces conditions exceptionnelles font d’elle un véritable conservatoire de l’Anthropocène et de l’histoire de l’exploration spatiale.

L'inventaire analytique des vestiges, structures et périmètres archéologiques a conduit à une réflexion approfondie sur la mise en valeur et la protection de ce patrimoine. Au-delà de leur valeur historique, ces éléments permettent de mieux comprendre les phénomènes d'exploration et de consommation propres à la période contemporaine.

Ainsi, l’archéologie lunaire devient un outil pertinent pour repenser l’impact humain hors de l’espace circumterrestre et contribuer à la création de politiques de conservation adaptées.