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Après Niagara 3000 la saison passée, Pamina de Coulon revient au Pommier avec le cinquième opus de ses essais parlés. MALEDIZIONE traite des raisons pour lesquelles le Moyen-Âge est de nouveau à la mode, de la façon dont il semble que les femmes mystiques du Moyen-Âge pouvaient se regrouper en couvents de manière plutôt libre et joyeuse jusqu’en 1298 lorsque le pape Boniface VII décide les nouvelles règles très strictes de ce que l’on nomme alors la clôture. Qu’il soit ici maudit pour cela, maudit, maudit !



Ah oui : la pièce traite aussi de la question de la malédiction, de l’univers carcéral, des justices, de l’air qui est plein et non pas vide et de pourquoi il y a du plastique partout-partout. Partout.



Pamina se réfère aux Alpes et au Rhône pour définir d’où elle vient et situer où elle est. Autrice et performeuse, sa forme d’expression principale est la parole, qu’elle articule dans l’essai parlé : une forme orale de non-fiction créative. Par ailleurs elle fait aussi pousser des fleurs et des patates, lutte contre le nucléaire et le capitalisme patriarcal en général. Elle vit avec une maladie chronique qui lui procure une expérience spécifique à la fois de la douleur et du validisme inquestionné de nos sociétés occidentales, le fait que tout soit organisé autour de corps « en forme ». FIRE OF EMOTIONS est le nom de la saga de pièces qu’elle écrit depuis 2014. C’est aussi le sous-titre d’une marque de feux d’artifices allemands.