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Venez découvrir les univers de Valérie Stegmueller et Gaston Sommer.

Visite suivie d'une verrée.

Une vingtaine d’années les séparent mais ça m’a semblé une évidence de les réunir dans une expo commune. Les deux ont grandi dans la nature à une époque où les enfants jouaient encore beaucoup dehors en se fabriquant des jouets. Valérie à Moutier et Gaston en Ajoie.

Valérie : « Petite, je me souviens du temps passé dans la forêt de « Sur Menué » ou encore au bord du ruisseau de la Foule. Endroit où j’y avais trouvé de la terre glaise parfaite pour fabriquer de petits vases ou autres petits objets. Le début d’une aventure ... »

Gaston: « Mes Madeleines de Proust ont l’odeur du goudron, du bois mort, du souffre de la pierre entaillée par le marteau ou du feu du métal mordu par la lime … C’est aussi cette odeur indéfinissable de la pluie d’été au moment où elle entre en contact avec le goudron surchauffé par le soleil. Cette dernière proposition me ramène à mon enfance, cette enfance de gosse de village qui, seul ou en bande passait une bonne partie de ses loisirs dans les prés, les forêts ou au bord des rivières."

Leurs œuvres dialoguent entr’elles comme une danse. Leur premier contact était une œuvre commune. Gaston a décidé de mettre en scène une vieille râpe à knopfli de sa maman, il manquait quelque chose et a demandé à Valérie de lui faire une tête. Tous deux sont des doux rêveurs même si leurs métiers est plutôt rigoureux. Une manière de s’évader du quotidien ?