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150 espèces végétales et animales disparaissent chaque jour. En l’espace d’une soirée théâtrale de 80 minutes, nous avons donc un peu plus de huit espèces à pleurer. On estime le nombre d'espèces anéanties à environ 50.000 par an - ou sont-ce plutôt 10, 20, 100 milles? - les chiffres exacts ne semblent plus être pertinents et sont difficiles à appréhender rationnellement. 
Mais tous sont directement liés à une seule espèce : l'homme.
The Last and the first ones accompagne les espèces en voie d’extinction dans leur dernier voyage. La pièce tente, à travers un théâtre absurde et sensoriel, de composter le désespoir pour le transformer en espérance.
The Last and the First Ones essaye d'assimiler la catastrophe en cours en mélangeant traditions mythiques et formes théâtrales contemporaines formant ainsi un rituel théâtral comique et poétique. Les performeur.euses recherchent à travers leur corps et leur environnement à exprimer l'innommable et cherchent à expérimenter une purification dans le rituel. Mais le deuil est-il possible?

Material für die nächste Schicht (MfdnS), fondé par Stefan Ebner, s'est approprié le compostage comme pratique théâtrale. On composte ce que l'on trouve et qui peut être transformé. Ce qui en résulte est créatif, libre et chaotique.