vendredi 8 décembre 2023 – 19:00 Passé

Artistes régionauxMusique
JUPITER — L’ÉTOILE DE NOËL
Espace La Velle - Le Noirmont
Programme
Juliusz Karcz (1944) Concerto pour alto et orchestre (création mondiale)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Exultate jubilate KV 165
Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie No 41 en Ut majeur KV 551, « Jupiter »
Avec
LÉONIE RENAUD, soprano
FILIP SAFFRAY, alto
MUSIQUE DES LUMIÈRES
JOEL BARDOLET, Premier violon
FACUNDO AGUDIN, direction
Coproduction : Musique des Lumières, Théâtre du Jura
Dans les Franches-Montagnes : 08.12.23 Espace La Velle, Le Noirmont
LE CONCERT DE NOËL SOUS UNE LUMIÈRE NOUVELLE
Pour la première fois, Musique des Lumières choisit de décliner les Concerts de Noël sur une tonalité symphonique. En cette occasion, laissant de côté l’interprétation d’un oratorio du répertoire traditionnel, le programme incarne la symbolique de Noël avec un clin d’œil astronomique, en saluant l’arrivée des premières neiges de l’hiver.
Musique des Lumières et Facundo Agudin invitent pour l’occasion deux solistes remarquables, qui sont aussi des amis de longue date. Filip Saffray, Alto solo au TOBS et collaborateur régulier de l’Ensemble Modern et la Tonhalle Zürich, donne la création du Concerto de son grand-père Juliusz Karcz, figure de la scène musicale polonaise. Pour le brillant Exultate jubilate de W.A.Mozart, une personnalité qu’il n’est plus nécessaire de présenter : la soprano Léonie Renaud, incontestablement une des « ambassadrices artistiques » du Jura à l’internationale.
En deuxième partie, un des grands chefs d’œuvre du corpus mozartien met en valeur les qualités acoustiques de La Grande salle du Théâtre du Jura. La Symphonie Jupiter en Ut majeur KV 551 n’a probablement jamais été entendue par le compositeur. Après sa mort, elle a rapidement gagné une réputation éblouissante : considérée comme une des œuvres symphoniques les plus réussies de son temps, elle a reçu le titre de « symphonie avec fugue finale. » À Londres, l’œuvre a été imprimée en 1810, et saluée comme « le plus grand triomphe de la composition instrumentale ». C’est aussi au Royaume Uni qu’est apparu pour la première fois le surtitre « Jupiter » : lors de la création à Édimbourg en 1819 et au London Royal Philharmonic en 1821.
Petite note astronomique : le 21 décembre 2020, une conjonction astrale rare s’est produite par le rapprochement de Jupiter et de Saturne, les deux plus grandes planètes du système solaire. Cette « grande conjonction » qui ne se reproduira pas avant 2080, porte le nom d’Étoile de Noël. « Jupiter», la grande symphonie posthume de Mozart, est à découvrir ensemble au TdJ, en ce Noël 2023 !
Espace La Velle
Rue Saint-Hubert 17
2340 Le Noirmont