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C’était un vendredi, et j’ai décidé de partir de l’école. Ce jour-là, je dois rejoindre ma soeur sur la rue du petit chêne. Je sortais de la gare, il y avait une énorme foule qui m’empêchait de la retrouver. Le cortège allait bientôt partir, je me rappelle avoir sorti mon appareil photo afin de prendre des clichés de ce qui fut ma première grève pour le climat. Des pancartes par milliers, des voix portant de la colère, de la haine mais aussi un grain d’espoir. Puis le retour à la maison, la vie normale reprend son cours et on revoit le lundi les gens qui nous accompagnaient avec des vêtements tout neufs. La colère revient, car on se dit que les journaux traitant de la grève du climat ont probablement raison : les personnes qui viennent à ces grèves ne veulent que louper les cours et ne se préoccupent pas du climat. Tout n’est donc qu’hypocrisie ? J’en décide autrement.