samedi 7 décembre 2019 – 22:00 Passé
Musique
Concrete Jane (CH) + Fixit
Caveau du Bar King - Neuchâtel
OPEN:
FIXIT rock, blues alternatif
Fixit est formé à Lausanne en mars 2013 et les quatre membres se lancent directement dans l’écriture de compositions originales mêlant leurs influences variées.
Au total, le groupe joue plus d’une trentaine de concerts jusqu’à fin 2016. Le clip de « Heartbreaker » sort en août de la même année. Un premier EP professionnel enregistré en formation de power trio et intitulé « Voodoo Girl » sort en janvier 2017, juste avant la première tournée du groupe, qui joue 11 concerts mémorables en Russie entre janvier et février. Les concerts en Suisse reprennent ensuite et le groupe remporte un troisième tremplin dans le cadre du festival Paillote. Les ambitions sérieuses du groupe portent leurs fruits. Aujourd’hui, alors que l’écriture de nouveaux morceaux continue, Fixit n’a qu’un objectif : faire retentir sa musique et partager son énergie sur un maximum de scènes.
CONCRETE JANE
Mais où file donc Concrete Jane? On ne sait plus vraiment et est-ce bien important? Premier album paru en 2016, intégralement « bricolé a casa » avec amour, par le multi-instrumentiste Julien Zumkehr. Pareil pour la nouvelle plaque « Brand New Slave», prévue pour septembre. A traduire «L’esclave des temps modernes», ou comment l’auto-aliénation permet aux oppresseurs de se la couler douce, sans dépenser leurs forces. Des thèmes engagés donc, à l’image d’un suave « Hamburg », en référence au sommet du G20 de 2017, mais savamment contré de forces frivoles comme « Summertime » et de dérision multicolore bien dosée « Johnny N’est Pas Mort ».
Le style? A l’image de ses musiciens, protéiformes, gorgés d’influences diverses : Noé Dubuis à la batterie (Hôtel Gambas), Antoine Crettenand à la guitare (Hotel Gambas/Aquarium), Nicolas Burra à la basse et Julien Zumkehr à la guitare/chant (Fargo/Random God/Monkberry Moon Orchestra).
Tantôt garage-psyché, rappelant les trips acidulés d’un Ty Segall effrontément libertaire, tantôt folk minimaliste et désossé tel Andy Shauf ultra-introverti ou encore du « french groove poétique » éthyliquement infusé par le spectre des grands Serge ou Alain « themselves » s‘il vous plait.
Stylistiquement, esthétiquement, thématiquement déroutant et cohérent à la fois, voici Concrete Jane !
12.-/10.-
Cela pourrait aussi vous intéresser
