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12 sep  > 26 oct 

Exposition

Galerie C

Mon corps est un paysage

Galerie C - Neuchâtel

Mon corps est un paysage


Elias Njima
Jean-Christophe Norman


Jeudi 12.09.2024, de 18h à 20h - Vernissage
Mercredi 02.10.2024, à 18h - Visite guidée de l’exposition en partenariat avec la Société des Amis des Arts

me–ve 13h–18h

sa–di 14h–18h

et sur rendez-vous


Le corps devient paysage. Reflet du temps qui passe, il est le réceptacle des souvenirs, en perpétuel mouvement. Le corps se meut, maintient debout, marche, s’arrête, recommence et se répète. Dans ce sens, Jean-Christophe Norman entreprend de manière presque obsessionnelle et performative la représentation du paysage, et souvent du même paysage. Son corps travaille au geste répétitif, en mouvement, au gré des vagues pourrait-on dire, à la fois à la recollection du souvenir et à la création d’un espace imaginaire. Le paysage est autant le corps du travail de l’artiste que le corps est son outil de travail. Finalement, corps et paysage sont indissociables.

Elias Njima donne lui aussi à voir un paysage mental, aux allures cette fois-ci surréalistes. Les peintures et les sculptures de l’artiste, sont remplies de personnages étranges aux regards cryptiques, figés dans une temporalité qui semble opérer un va-et-vient entre passé, présent et futur. Le corps se décompose chez Elias Njima et n’apparaît qu’en partie: un visage, une main, des pieds, il est partout dans son travail.

L’artiste capture des instants fugaces, des détails qui semblent provenir d’un souvenir. Mais à qui appartient cette mémoire et comment se construit-elle ? Elias Njima nous livre une certaine perception de la mémoire, parfois puisant dans l’inconscient, d’autre fois racontée ou même construite. Il parle de cette mémoire qui précède notre existence. Qu’est-ce qui mène à notre naissance ? A qui et à quoi doit-on toutes les situations, décisions et coïncidences qui se somment par notre venue au monde ? Elias Njima explore ces questions, à travers un récit intime qui nous est raconté qu’en partie. En effet, le hors-champs - ce qui se passe hors de l’espace de la toile - est bel et bien l’élément qui pousse l’artiste à créer. Njima joue avec le spectateur et la spectatrice, en gardant pour lui l’intimité d’une scène dont il est le seul à connaître tous les tenants et les aboutissants.

La question de la répétition est également centrale dans le travail de l’artiste : la peau d’orange, les mains, les fleurs, les champignons et les personnages se répètent et se répondent à travers les différentes toiles, en un récit que seul l’artiste est capable de nous raconter.

Jean-Christophe Norman et Elias Njima nous confrontent tous deux à un paysage représenté, métaphorique et mental, dont ils font l’expérience sensible. Au travers de récits intimes et répétitifs, le corps et le paysage s’entremêlent, à la fois signifié et signifiant, l’un devient l’extension de l’autre, jusqu’à ce que leurs limites se brouillent.



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Galerie C

E. Léopold-Robert 1A

2000 Neuchâtel