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«Le météore ‹Yessaï› file à une vitesse de 340 mètres par seconde. Pour son premier disque, il compose un jazz des plus modernes, traversé de courants à hauts voltages». Voilà ce que dit le prestigieux mensuel «Jazz Magazine» du pianiste Yessaï Karapetian. Né en Arménie en 1993, le musicien installé en France depuis qu’il est enfant a connu récemment une fulgurante ascension sur la scène jazz internationale. Sur le seul mois d’avril dernier, il s’est produit à New York, Londres et Paris, excusez du peu!

Son jazz se teinte de pop, d’électro et parfois même de fusion, sans oublier ses racines arméniennes qu’il laisse poindre plus ou moins discrètement. Il se produira entouré de son frère Marc Karapetian à la basse électrique et de Théo Moutou à la batterie. S’ajouteront au trio deux instruments plus insolites dans le monde du jazz : un duduk, joué par Norayr Gapoyan, et un zurna, joué par Avar Margaryan. Tous les deux sont des espèces différentes de hautbois traditionnels d’Arménie. Leur sonorité peut faire penser au saxophone soprano, mais est surtout proche de la voix humaine, avec des inflexions tout en subtilité et en douceur. Le résultat de cet heureux mariage crée une musique à la fois énergique et lyrique, qui laisse transparaître une pointe de nostalgie.

En collaboration avec Les Murs du Son