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Lorsque Christophe Colomb pose les pieds en Amérique, il s’attend à retrouver les épices des Indes. Mais la végétation y est bien différente : aucun des condiments d’Asie n’y pousse. Les colons essayent alors de trouver leur équivalent, sans grand succès. Pourtant, d’autres espèces seront ramenées en Europe, comme le cacao, la vanille ou encore le tabac, qui part la suite participeront à un nouvel engouement. A contrario, sur ces nouveaux territoires conquis, les colons cultiveront plusieurs plantes venues d’ailleurs. Quatre espèces parmi d’autres rencontrent un succès phénoménal : la canne à sucre, le cacao, le café et le coton. Comment ces plantes participeront-elles à l’avènement de certains pans de l’économie neuchâteloise ? Et comment sont-elles liées à la question de l’esclavagisme ?

Par Elodie Gaille et Blaise Mulhauser, du Jardin Botanique

Entrée libre