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Dans le paysage du polar romand, le Neuchâtelois Fabio Benoit se place aux côtés de Patrick Delachaux ou Nicolas Feuz en ce qu’il est, lui aussi, « dans le métier » (en l’occurrence la police judiciaire), mais s’en démarque par une truculence, un bagou et une fantaisie plus proches du roman noir français de la « belle époque »…

Ce qui n’empêche pas que la Mauvaise conscience se cantonne au titre, tandis que le grand banditisme et la traque violente se partagent ses péripéties haletantes ! À lire dans le sillage de Mauvaise personne, mais pas obligatoirement, un thriller dynamique au scénario ironique mais implacable.